Le blog qui s'amuse sérieusement à n'y rien comprendre.

mercredi 19 mars 2008

Le lendemain des élections municipales à Montreuil-sous-bois …

Piet Mondrian

"Si nous ne pouvons nous libérer nous-mêmes, nous pouvons libérer notre vision."

Composition avec Noir, Rouge, Jaune, et Bleu, 1921, huile sur toile, Musée Ludwig, Cologne.


mardi 18 mars 2008

Tu quoque mi fili

Nous ne sommes jamais aussi bien assassiné que par ses enfants. À ceux là même qui se sont fait en s'épaulant de votre personne.
Voir par dessus le mur ; je demandais à mon père de joindre ses mains et m'aidant de ce marche-pied improvisé, je me hissais, agrippant les hauteurs de l'obstacle.
Je m'élève.
Mes yeux s'asseyent sur le mur. Je découvre l'horizon de mon brillant et obscène avenir. Une contraction, une tension, je saute.
Je suis du bon côté, m'apercevant à peine que l'autre, mon père est resté derrière, aussi mort que mon amnésie est assumé. Il faut dire qu'il a tout fait pour l'assurance à l'oubli.
Le paradoxe est incompréhensible pourquoi cet homme qui me nourrissait ne voulait pas me laisser de place.
Déjà, dés mon plus jeune âge l'enjeu de l'amour nous avait séparé, pour ma mère se fût une féroce bataille. Ma seule admiration filiale calma notre discorde. Juste le temps d'une enfance car la métamorphose programme la mue, les menstrues, les poils !
Le fils devient père, la fille mère et les jeux de guerre à l'étalage des psychanalyses de comptoir nous libèrent.
Ma décision prise je tente, je pars.
Je demande au père de m'aider, il me propose la courte échelle.
J'aurai préféré la grande, la rouge, celle avec laquelle les pompiers vous sauvent.
Maman regrette que papa ne le soit pas. Ma mère adore les pompiers. Par contre elle n'aime pas que papa boive comme un pompier le jour de la Sainte Barbe.
Papa et maman savent que la vie n'est pas facile de ce côté du mur alors ils préfèrent vous donner un coup de mains.
Nous rêvons tous que l'autre côté est mieux jardiné.
En tous cas je le crois.
Là bas c'est plus bleu, c'est plus rose, c'est plus vert.
Je saute le mur, je retombe mal, je me foule la cheville. ça commence bien !
Je trouve le terrain très difficile à l'entretien.
De temps en temps je pense aux parents.
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Intro


Depuis le temps, comme beaucoup de personnes qui n'ont pas grand chose à dire mais elles seraient vraiment idiotes de se taire, j'ouvre mon blogue.
Si vous lisez ces lignes, vous pouvez de fait, considérer être en présence d'un avnis de la pensée moderne.
Je suis d'ailleurs, devant tous, comme nu et vra
iment confus de ne pas vous avoir présenté mon avis sur tout, sur rien et même sur ce qui pourrait éventuellement vous intéresser.

Nous sommes au lendemain des élections municipales 2008 et c'est finalement la politique qui me pousse à vous tendre le cerveau pour, peut-être, partager les moments d'incompréhensions totales que j'ai avec le monde et sa périphérie. Si vous aussi ne comprenez rien à rien, bienvenue sur La Bonne Blogue, le blog qui s'amuse sérieusement à n'y rien comprendre.


lundi 17 mars 2008

La Politique


J'habite Montreuil une charmante bourgade de 100 000 habitants (c'est pas rien) où il fait suffisamment bon vivre pour comme des centaines de Parisiens, à qui ont à mis un bon coup de pied au cul pour toutes sortes de raisons économiques, s'y être installé depuis une vingtaine d'années.
Pour ma part j'y suis depuis 15 ans avec la naissance de mon premier garçon.

Une ville où il y avait des infrastructures pour accueillir une famille en devenir, une vie pleine de promesses.
Il y avait néanmoins des crèches, des maternel les, des écoles et des lycées.
Il y avait aussi des ressources varier pour palier aux aléas des carences de santé (médecins généralistes, spécialistes, CNMPP, bientôt un hospital …).
Une implantation de multiples structures sportives existait sur tout le territoire de la ville (j'avoue ne pas aimer ni le sport ni la compétition mais c'est pas une raison de réfuter une part non négligeable de l'intérêt d'un lecteur potentiel) .
Et surtout comme je le préfigurais de la boboïsation de la vie Montreuilloise, il y avait une vrai politique culturelle implantée à Montreuil, qu'elle soit née d'équipement privé ou collectif (La Folie d'Encre fût un critère déterminant à mon choix, que leurs créateurs en soit vivement remercier car faire vivre une librairie ou une bibliothèque ça c'est de la vrai politique !)

Il y a bien sûr plein de trucs qui me font râler à Montreuil ! vraiment ! Puisque j'y suis, la bibliothèque Robert Desnos ? Ne pourrait-on pas pour une ville de 100 000 habitants voir la plus grande bibliothèque de la ville fonctionner avec des horraires d'ouvertures décents où l'on pourrait (même si l'on travaille) emprunter un livre le matin et pouvoir le rapporter le soir ou le contraire un peu à l'image des entreprises privées de location de films. Pour l'instant j'ai l'impression que ce lieu public et culturel n'est ouvert que pour les chomeurs, retraités et les enfants qui sèchent les cours.

Commentaire de l'auteur : ce texte est un peu chiant mais c'est la politique !
à suivre …